Mise en place de Shôgi Daloa, demain

L'Association Shôgi Ivoire procède à une expension dans le centre Ouest du pays, notamment par l'investiture d'une section locale dans la ville de Daloa, demain Samedi 30 Janvier.
Initialement prévu pour cinq personnes, l'équipe de Shôgi Côte d'Ivoire sera réduite à deux, faute de moyens.
Ainsi le Sécrétaire à l'organisation Adjoint, membre de Shôgi Abidjan, Dah Mambo Fulgence, rejoindra le Président Lionnel à Yamoussoukro, ce jour même et ils se rendront sur Daloa d'ici 13h pour arriver vers 17h.
2taient prévue la présence des responsables à l'expension et de la communication, mais le budget très serré a du nous résoudre a restreindre jusqu'à deux le nombre.
Par ailleurs la projection d'une très belle diapo confectionnée par le responsable communication ainsi que d'un épisode de "shion no ou" sur le shôgi n'aura lieu, car nous n'avons pu loué de vidéoprojecteurs malheuresement.
En sommes, c'est dans une masse de difficultés que nous nous rendons a Daloa, avec le strict minimum.Nous espérons que la sensibilisation par bouche à oreille menée par les fans de Daloa prendra.Car la banderole et les affiches initialement prévues n'ont aussi pas pu se faire.
En sommes, c'est presqu'avec les triples et par devoir pour le Shôgi que nous avons décidé coûte que coute de réaliser Daloa.
En effet toutes les structures, entreprises, les professionnels, aucun de tous ce que nous avons touché pour nous aider pour ce programme n'ont repondu a l'affirmatif.
Nous sommes carrément ésseulés, et comme nous n'avons en nos sein que des étudiants, qui ne font vivre l'association que par leur cotiosation,la chose est encore plus difficile.
On s'inquiète déja, pour les activités a venir, car après Daloa, les caisses de l'ASI seront déficitaires.Le temps de combler ce déficit et réflechir a la faisabilité de la suite de la campagne d'expension.
Ya t'il un moyen que nous ayons pour attirer des personnes, ou des entreprises, ou n'importe qui de sorte a ce que nous puissions avoir ne serait ce que le minimum pour pouvoir boucler le programme 2010.
Nous restons ouverts aux suggestions et aides de toutes sortes pour nous permettre d'etre plus efficace.
Nous serons dimanche de retour avec des photos et vidéos.Prions ensemble qu'il yait du monde et que la fête soit belle.
Vive le Shôgi.

Cher Lionnel,
IL est rare d'obtenir des subventions ou du sponsoring dans des activités aussi confidentielles que le shogi. Si tu as déjà pu obtenir des aides, c'est déjà très bien!
Pour faire jouer les gens au shogi, il faut d'abord des gens intéressés, des jeux, et quelqu'un pour expliquer. Le reste on peut s'en passer quand on n'a pas les moyens.
Le shogi existe en France depuis plus de 20 ans, notre fédé depuis bientôt 4 ans et nous n'avons pas de banderolles. De même je ne me fait jamais rembourser un de mes déplacements.
Tout ça pour te dire que même si tu ne trouves pas de sponsors, il ne faut pas te décourager.
Concentres toi déjà sur les clubs existants et sur l'amélioration du niveau de jeu de tes compagnons. Peut-être une fois bien établi en quelques points, tu pourras envisager de t'étendre plus?
Mais c'est juste un avis, n'est-ce pas.

A t'entendre, Shikamaru, on a l'impression que tu espères un soutien de la part de communauté de joueurs internationales et du milieu financier pour le développement du shogi en Afrique et plus particulièrement en Côte d'Ivoire.
Je ne sais rien personnellement pas grand chose de votre investissement sur place, mais il est vrai que l'ensemble de vos communications est des plus impressionnant sur internet (forum, shogi-list, résumé d'assemblé générale, rapport d'activité).
J'essaye tant bien que mal de développer ce jeu formidable dans ma région à travers ma famille et une association de jeu, mais je le fais toujours de manière pasionnelle et bénévole. Le lot pour le gagnant du tournoi que j'ai organisé venait de ma réserve personnelle.
Pour créer une expansion du shogi, comme le dit bakashogi, il suffit d'un point central, de temps et au final, de peu de moyen. C'est clair que c'est beaucoup plus lent que si on avait des banderolles, des supporters, des tournois avec des lots plus importants, etc. Mais comme le dit l'adage "il en faut peu pour être heureux". Transmettre sa passion à d'autres personnes qui feront de même, c'est long, mais ça marche et le taux de perte est moins élevé (je pense) que si on faisait des grands meeting de 200 personnes où seulement 10-20 personnes seraient intéressées.
C'est très bien de vouloir commencer sur les chapeaux de roue, mais la communauté internationale n'est pas suffisament riche en moyen financier et humain pour faire connaître le shogi sur un plan similaire au football, par exemple, ou même les échecs si on prend quelque chose de plus censé.

Bonjour chers amis bakashogi et nivlinch.Je me rejouis que vous ayez commenté mon précédent message.J'en prend note de vos remarques. Et comme vous l'avez dire la soif de faire que le Shogi s'étendre véritablement en Côte d'ivoire et en Afrique, nous pousse quelque peu à nous précipiter.Je trouve qu'il ya beaucoup de justesse dans cette remarque, nous essayerons d'aller un peu moins vite de sorte a susciter de vrais fans de Shôgi.
Toutefois, je souhaite souligner que nous avons bésoin de brusquer quelque peu ici, parce que réussir a intéresser un seul ivoirien au shôgi est le fruit d'efforts énormes.
voyez vous, les ivoiriens en général ont une connaissance vraiment très très faible du peuple japonais et de sa culture.Ya pas d'ntreprise japonaise en Côte d'Ivoire, et moi même qui depuis 6 ans travaillent à la promotion de l'amitié ivoiro japonaise ne suis arrivé a parler pour la première fois de ma vie a un japonais que l'an dernier, lors de la journée d'explication de la bourse du gouvernement japonais dans mon établissement lorsque le club des amis du japon que je dirige a aidé l'ambassade du Japon a la réalisation de ce programme.
Et quand tu évoque le thème Shôgi ou que tu montres une pièce avec ce caractère a un jeune ivoirien, il te voit automatiquement de travers, alors faut trouver de quoi tirer son attention, et l'interesser au jeu avant de pouvoir mener une communication sur ce somptueux jeu.
Ici nous avons vraiment à coeur de faire du shôgi un jeu qui plaise énormément et le professionnalisé, car au déla de la simple passion, ce jeu peut être d'une très grande importance pour aider une jeunesse a se trouver des repères solides, une jeunesse africaine a devenir plus mature et avoir un véritable esprit d'analyse.
Peut être que nous sommes un peu idéaliste, mais la passion qui nous amène a cela.
Je tiens compte de vos remarques encore une fois et nous essayerons d'aller moins vite pour être plus efficace. En tout cas grand merci a vous, et vive le Shôgi.

Ta réponse est très intéressante, shikamaru. Comme tu le soulignes si justement, nous connaissons assez mal les difficultés que tu peux rencontrer. La France possède un fort intérêt pour le Japon et toute sa culture (manga, cuisine, art de vivre, mode), et il semble que cela soit un peu l'opposé en Côte d'Ivoire. Après, quand tu déclares avoir des difficultés pour rencontrer des japonais, je ne suis pas sûr que c'était facile en Europe les premières années du shogi (1980 environ). On parle tout de même de 30 ans d'existence, qui a pour résultat une cinquantaine de licencié actifs et peut-être 1000 personnes en France qui connaissent le jeu et les règles, mais ne pratique plus beaucoup. La sortie du livre permet de toucher plus de personne, tout comme le futur site web que vous mettez en place.

Quand tu demandes des conseils, pour ma part, je ne peux que te donner ma méthode, ne connaissant pas les conditions dans lesquels tu diffuses ta passion. Après, si l'aspect des pièces rebutent, que les termes japonais (shogi, rien que ça) font peur, essaye de détourner le problème en présentant cela comme un autre type d'échecs, avec des pièces que tu as faites avec le mouvement dessus et non les kanji abstraits. Les jeux d'initiations sont très bien pour intéresser les débutants. N'hésite pas non plus à te servir de Naruto et Shion no ou, qui semble aussi être d'excellent vecteur auprès des jeunes. Plus de 50% des initiations que nous faisons sont à des personnes qui ont vu Naruto et connaissent Shikamaru.

Enfin, je comprend ton envie de développer le shogi. Tu adores ce jeu, crois en son potentiel pédagogique pour la vie et c'est tout à ton honneur. Je te suis à 100% sur cette idée, mais après, je suis plus modéré quand à sa mise en place. «Forcer» des gens à s'intéresser au shogi n'est pas la meilleur méthode dans les pays occidentaux ; on est présent, on essaye de cibler le public (ceux qui aiment les jeux, ceux qui aiment le Japon) et on est ouvert. Quand en Europe, au USA et j'espère pour vous au Japon, on voit à la vitesse à laquelle vous vous développez, c'est tout simplement incroyable ! On ne s'attendait pas à voir cela progresser si rapidement. Reste qu'à mon avis, une expansion du shogi se fait plus facilement avec 20 ulta motivé plutôt que 500 dont la moitié ne sait pas ce qu'ils font là. Et puis tu le dis si justement : pour intéresser un ivoirien, cela a l'air de demander beaucoup d'effort ; garde de l'énergie et passe plus de temps avec chaque débutant qui a une étincelle au coin de l'œil.
En espérant ne pas tomber à côté de la plaque avec tout ce que je viens de dire, moi, petit occidental connaissant si peu l'Afrique.